Le solstice d’été n’aura lieu que dans quelques jours mais l’été s’est déjà bien installé à New York. Les températures atteignent ou dépassent les 30°C et, surtout, l’humidité commence à se faire sentir, sans atteindre encore la touffeur du cœur de l’été. D’un jour à l’autre l’hygrométrie oscille entre 30 et 60% dans l’appartement, et la température intérieure tutoie parfois les 28°C, ce qui, joint à l’humidité donne un cocktail difficilement supportable. Nous remercions à nouveau les bâtisseurs de la maison, comme d’une bonne partie de l’habitat new-yorkais, pour la qualité de l’isolation thermique, et pour les stores aux fenêtres qui laissent passer la moitié de la lumière et de la chaleur qui va avec, d’autant plus qu’ils sont placés à l’intérieur et n’empêchent donc nullement les vitres d’ajouter leur effet de serre. Symboliquement, nous avons réinstallé les clims aux fenêtres tout début juin, même si nous nous appuyons surtout sur les courants d’air pour rafraîchir chez nous. Les clims ont l’avantage, en plus de rafraîchir, d’assécher l’air mais côté face, outre faire grimper sensiblement la facture d’électricité et contribuer au réchauffement climatique, ce qui n’est pas rien, leur effet se dissipe peu de temps après avoir éteint l’appareil et, quelques minutes plus tard, l’air a retrouvé sa chaleur humide. Autant dire qu’on ne les branche que quand on a pas le choix. La plupart des Américains n’ont pas ces pudeurs et le vrombissement régulier des clims des voisins berce à nouveau nos nuits.
Changement de sujet mais, à nouveau, je ne résiste pas à la joie de partager le « deep breath moment » d’une newsletter envoyée récemment par l’État de New York. « Finley, Golden Retriever âgé de 6 ans, vivant à Canandaigua, NY, et dont le Guinness World Records avait reconnu la prouesse de tenir six balles de tennis dans sa gueule sans assistance, a finalement reçu son homologation. Il a même battu son propre record et a réussi à tenir sept balles dans sa gueule. Encore bravo à ce très bon garçon pour son record mondial. » Mais où vont-ils chercher des histoires pareilles.