
La lecture récente d’un article du New York Times proposant des idées de rando à l’intérieur de la ville de New York nous a inspiré une promenade dominicale à Forest Park.
Depuis le métro, une courte marche à travers le quartier cossu de Kew Gardens – de belles et vastes maisons individuelles – permet d’atteindre l’entrée est du parc. Un homme, probablement jeune retraité, nous y apostrophe tandis que nous consultons le plan du site et nous demande si c’est la première fois que nous y venons. Notre réponse affirmative l’amuse visiblement beaucoup. « C’est mon backyard » nous explique-t-il.
C’est d’abord un parc classique avec aire de jeux pour enfants et pelouse – mais qui permet déjà de se faire une idée de la démographie du coin, CSP+ et retraités essentiellement blancs – qui se transforme en une forêt aménagée une fois passé Metropolitan Avenue.
Si une route goudronnée pour les vélos le traverse, des chemins de randonnée balisés en partent et s’enfoncent dans les bois. On y croise des écureuils chipmunks, ainsi qu’une voie ferrée désaffectée à laquelle on peut accéder. L’ombre des arbres est la bienvenue pour se protéger du soleil de plomb de cette fin de printemps. Les voitures ne sont malheureusement jamais loin, et on entend presque toujours la rumeur de la circulation en toile de fond.
Le parc couvre en tout 218 hectares dont environ un tiers de forêt. À son extrémité ouest, le parc comporte un inévitable golf avant de se prolonger par une succession de cimetières. On y trouve aussi des kettle ponds, de petits étangs d’origine glaciaire – le glacier qui recouvrait tout le Canada et le nord des USA pendant le dernière âge glaciaire se terminait à New York – en cours de réhabilitation.
