À peu près à mi-chemin entre New York City et la région des Finger Lakes, les Catskills sont une région de collines boisées, de champs, de prairies et de quelques pâtures agréable à sillonner en voiture et propices à la randonnée. Les Catskills sont plus ou moins officiellement divisées en deux parties, une occidentale centrée autour de villes comme Delhi, Andes (oui, j’adore les noms des villes) et une orientale, centrée autour de la ville de Phoenicia (même remarque) et qui aboutit à la rivière Hudson. Nous avons exploré la partie occidentale. Il y a de nombreux sentiers de randonnées, soit à travers des prairies soit des forêts.
Dans la partie sud des Catskills, deux immenses lacs artificiels, appelés ici reservoirs, le Pepecton Reservoir et l’Ashokan Reservoir, sont des bassins de rétention pour l’alimentation de New York City en eau potable. Ils ont été construits dans les années 50 en inondant les vallées qui s’y trouvaient, ce qui leur donne une silhouette caractéristique au rivages très découpés et bordés de forêts. À la différence d’autres lacs de la région, comme dans les Berkshires ou le Litchfield County, ils sont très peu fréquentés. En l’occurrence, lorsque nous y sommes passés, seule une barque glissait doucement sur le Pepecton, noyée dans l’immensité du site. Impression de calme absolu, si on arrive à faire abstraction des voitures qui traversent le pont juste à côté. On aperçoit également d’autres barques échouées sous le couvert des arbres, près du rivage.
Les villages sont très étendus et se présentent généralement de la manière suivante : le panneau d’entrée, puis 10 km de route au bord de laquelle on aperçoit à peine quelques maisons, puis un deuxième panneau d’entrée, le centre du bourg avec quelques commerces, et à nouveau rapidement la pampa. Ici également, pas de salut sans voiture.
Pour les amateurs de bouquins, le village de Hobart est un « book village » avec 8 ou 9 librairies pour 500 habitants.
Chroniques new-yorkaises 
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