
Give me your tired, your poor,
Your huddled masses yearning to breathe free,
The wretched refuse of your teeming shore.
Send these, the homeless, tempest-tossed to me,
I lift my lamp beside the golden door!The New Colossus, Emma Lazarus (1883)
Envoyez-moi vos fatigués, vos pauvres,
Envoyez-moi vos cohortes qui aspirent à vivre libres,
Les rebuts de vos rivages surpeuplés
Envoyez-les moi, les déshérités, que la tempête m’apporte,
De ma lumière, j’éclaire la porte d’or !
Inutile de présenter le colosse de bronze qui accueille tous ceux arrivant en bateau à New York. La statue est à New York ce que la Tour Eiffel est à Paris, y compris par le tollé qu’elle a provoqué lors de son érection, même si les raisons en sont différentes. Les ligues féministes ont ironisé amèrement contre cette liberté personnifiée en femme, alors que les femmes américaines de l’époque avaient bien peu de droits et de libertés. Les défenseurs des minorités oppressées, en premier lieu les noirs, conspuèrent cette proclamation gigantesque d’une Amérique libre et unie, alors que seule une minorité blanche en bénéficiait réellement.
Un musée a ouvert récemment à quelques centaines de mètres derrière la statue. Bien documenté et généreusement comblé d’artefacts en tous genres, il est un complément utile sur l’histoire de la statue, sa technique de construction et son contexte historique.

Tu as visité l’intérieur ?
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Salut Amélie. Non, juste les extérieurs. Il n’y avait plus de place pour les visites à l’intérieur (socle et statue) quand j’ai pris les billets.
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