Richmond Hill est un quartier multi-ethnique typique du Queens. Situé grosso modo à mi-chemin entre le parc de Flushing et l’aéroport JFK, il est un des derniers encore reliés au métro.
Sa partie nord déroule des maisons individuelles pavillonnaires typiquement américaines, avec leurs decks et leurs murs lambrissés de grosses planches horizontales peintes. Le lot habituel d’églises, de garages familiaux et de petits restaurants servant des spécialités colombiennes et équatoriennes. Plus au sud, changement d’ambiance, des communautés guyanaises et indiennes proposent nourriture, vêtements et objets typiques le long de Liberty Avenue. Les épiceries alignent une large variété de sauces plus piquantes les unes que les autres, en face d’énormes sacs de riz. Quelques temples hindous arborent leurs devantures kitschs dans les rues avoisinantes.
Le premier sikh que je croise berce doucement sa fille dans sa poussette, tandis qu’à sa ceinture oscille son poignard rituel en acier brillant.
Chroniques new-yorkaises 