4th of July, encore appelé Independence Day, est considéré ni plus ni moins comme l’anniversaire des États-Unis, en commémorant la date de la signature de la Déclaration d’Indépendance du pays vis-à-vis de la Grande-Bretagne, 243 ans plus tôt.
Pour l’occasion, la bannière étoilée est brandie par tous et sous toutes ses formes, y compris les layettes du bébé promené en landau, les lunettes de la grande sœur et le t-shirt de la maman. La concentration de drapeaux atteint sans doute ce jour-là son paroxysme, ce qui n’est pas peu dire quand on connait la passion des Américains pour celui-ci et, de manière plus générale, leur fierté pour leur pays.
La journée se clôt par un grand feu d’artifice tiré à la nuit tombée depuis les abords du Brooklyn Bridge, et traditionnellement offert par le grand magasin Macy’s aux habitants de New York. Nous sommes prudemment allés admirer le spectacle depuis le parc Gantry Plaza à Long Island City, pour éviter la marée humaine qui était attendue sur les rives de Downtown Manhattan et Downtown Brooklyn. Nous n’étions pas seuls pour autant.
Le feu d’artifice n’était pas plus tôt terminé que d’autres, bien plus modestes, étaient tirés d’un peu partout, a priori par des quidams. Sur le chemin du retour, un coin de ciel était de temps à autre brusquement illuminé, comme par la foudre, tandis que les explosions incessantes faisaient penser à une reconstitution d’un bombardement.
Chroniques new-yorkaises 
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