Les différences culturelles se cachent dans les détails, au côté du diable. Derrière les images d’Épinal de l’American Way of Life, une foule de petites choses viennent nous rappeler que nous vivons dans un autre pays, avec d’autres habitudes et d’autres pratiques. Et autant de nouveaux réflexes à acquérir.
Cela va des boutons de portes qui se tournent généralement dans le sens inverse de l’Europe lorsqu’il s’agit d’entrer ou de sortir, à l’aspirateur qui n’a pas la même forme ni le même maniement que ceux auxquels nous sommes habitués en Europe (au point que nous avons fini par troquer celui acheté à notre arrivée par un autre moins dépaysant). C’est aussi la télé, ses deux cents chaînes (nous avons pris le plus petit bouquet proposé par notre opérateur) – au point qu’il faut plus de temps pour regarder le programme que pour suivre une émission – et ses incessants spots publicitaires – environ cinq minutes toutes les 10-15 minutes, si bien qu’un film de deux heures occupe un créneau de trois.
Certains hôpitaux, tel le Presbyterian dans le nord de Manhattan, forment un complexe gigantesque en pleine ville avec des bâtiment parfois grands comme des usines, reliés entre eux par des passerelles au-dessus des rues, et une signalisation spécifique qui double celle de la voirie.
Ce sont également les relations interpersonnelles, avec un vocabulaire plus direct et moins formel. Notre propriétaire nous appelle ainsi régulièrement « brother » ou « my friend » dans ses messages.
